Alimentation

Pour subvenir à ses besoins alimentaires l’homme modifie les milieux de vie, ce qui perturbe les équilibres des écosystèmes et provoque donc inconsciemment des problèmes dans la biodiversité.

La réduction de la biodiversité planétaire est du à des différents problèmes dont le responsable est l’humain.

(1) On peut distinguer premièrement les problèmes généraux, où se trouve la destruction et surexploitation de certains milieux. La consommation d’espèces surexploités, la surconsommation des produits venant de la production animale, les transports de produits exotiques ou le gaspillage de la nourriture, nuisent la biodiversité. C'est-à-dire que l’homme exploite les ressources naturelles car il doit se nourrir, se loger, se chauffer, se déplacer, donc par ses nécessité, l’homme rompt ces équilibres fragiles de l’écosystème. Ainsi, sous ses actions, une espèce disparait chaque 20 minutes.

Ensuite on distingue les problèmes plus spécifiques qui se trouvent dans des différents milieux.

(2) Dans le milieu marin existe :
Ø La pèche intensive : Elle épuise les ressources halieutiques des océans et des mers, menace la survie des espèces de poissons, l'emploi des pêcheurs et la sécurité alimentaire mondiale.Ø L’aquaculture intensive: Actuellement elle fournit 40% des poissons, mollusques et crustacés consommés mais participe à l’épuisement des réserves de poissons dans les mers.

(3) Dans la forêt on trouve aussi des problèmes :
Ø La déforestation : Plus de 50 % des forêts originelles de la planète ont été détruites et, sur les forêts subsistantes, seule une petite fraction est aujourd’hui protégée efficacement. Pour 400 millions de personnes, les forêts constituent une source de subsistance et de revenus.

(4) Les problèmes y suivent dans les pratiques agricoles :
Ø Agriculture intensive: L’agriculture intensive est la première cause de déclin de la biodiversité. Ce mode de production assure un rendement des cultures important, ce qui permet de nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse ; mais il met en péril la biodiversité et la santé humaine, en étant responsable de la pollution des sols, et des cours d'eau souterrains.

(5) Le dernier problème est celui de l’alimentation.
Ø Alimentation : La population mondiale de la terre augmente de manière constante, et l’homme à fin d’avoir ses besoins alimentaires il exploite les ressources par les cultures, l’élevage, la chasse ou la pèche….

Tout cela se doit à la responsabilité humaine. La population mondiale de la terre augmente de manière constante, donc ses besoins alimentaires sont chaque fois plus nombreux.

Les activités de l’homme mettent en danger la biodiversité de notre planète. C’est l’heure de réagir. Les biens qui nous apportent la biodiversité disparaissent à causes des actions de l’homme. Nous sommes nous les responsables des problèmes. Chacun de nous peut intervenir pour sauvegarder la biodiversité planétaire.

Quelles sont les mesures prises pour préserver la biodiversité ?
Agriculture durable
A-Qu’est-ce que c’est ?
L’agriculture durable s’appuie sur les fondements du développement durable. Cela signifie qu’elle doit répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre le développement des générations futures, en leur garantissant les mêmes chances de progrès.
L’agriculture durable est un moyen de réflexion sur le devenir des exploitations agricoles et plus largement sur la vie des campagnes de demain. Les agriculteurs du réseau ont développé des savoir-faire, souvent simples et empreints de bon sens, qui tendent vers une agriculture à taille humaine, liée au sol, économe en intrants comme en moyens de production.
Sur le terrain, des groupes d’agriculteurs « pionniers » sont à l’ouvrage depuis deux décennies pour certains : ils témoignent qu’il est désormais viable et vivable de produire autrement qu’en générant de l’exclusion sociale et en dégradant la qualité de l’eau, de l’air, du sol et des paysages. Au lieu de faire plus avec plus, ou plus avec moins, ils tentent de faire différemment et mieux avec moins.

B-Objectifs
L'agriculture durable vise une amélioration dans la soutenabilité du système, en créant plus de richesses pérennes et d'emplois par unité de production, sur une base plus équitable. Ces principes sont basés sur la reconnaissance du fait que les ressources naturelles ne sont pas infinies et qu'elles doivent être utilisées de façon judicieuse pour garantir durablement la rentabilité économique, le bien-être social, et le respect de l'équilibre écologique (les trois piliers du développement durable).
Concrètement et dans l'idéal (rien n'assurant qu'une agriculture respectant simultanément toutes ces qualités soit possible) :
  • Elle vise à limiter la contribution du secteur à l'effet de serre.
  • Elle vise également à réduire la production de déchets non réutilisés en créant des interdépendances avec d'autres activités économiques, dans un objectif de plus grande efficacité globale, et favorise l'utilisation des sous-produits de l'activité agricole ou de toute autre activité (par exemple, utilisation de déchets humains (sécurisés/compostés ou méthanisés, voir toilette sèche).
C- Les principes de l’agriculture durable
Pour être durable, l'agriculture doit respecter quelques principes[5] :
Comment protéger les espèces marines en danger ?
Pêche durable

A- Qu’est-ce que c’est ?
Le concept de "Pêche Responsable" comprend l'utilisation durable des ressources de la pêche en harmonie avec l'environnement; l'application de pratiques halieutiques et aquacoles qui n'endommagent pas les écosystèmes, les ressources et leur qualité; l'incorporation d'une valeur ajoutée à de tels produits par des processus de transformation respectant les standards sanitaires requis; la mise en oeuvre de pratiques commerciales assurant aux consommateurs l'accès à des produits de bonne qualité

B- Les principes de la pêche durable

La pêche durable permet de répondre à nos besoins aujourd’hui et de préserver les océans pour demain.
Pour Greenpeace, une pêche durable est une pêche qui :
  • Ne cible pas les espèces les plus menacées et n’opère pas dans des zones fragiles.
  • Peut être poursuivie indéfiniment dans le temps.
  • Prend en compte tout l’environnement, les impacts sur toutes les espèces, et considère les écosystèmes dans leur ensemble.
  • Respecte les avis scientifiques : quantités de poisson à pêcher, durée de la saison de pêche.
  • Utilise des méthodes de pêche sélectives pour ne prendre que le poisson nécessaire
  • N’utilise pas de méthodes destructrices comme le chalut de fond


  • Assure une traçabilité complète depuis la zone de capture jusqu’au point de vente
Pour une pêche durable, il faut des organisations régionales de gestion des pêches, et que les Etats luttent contre la pêche pirate, la corruption et qui sanctionnent véritablement les infractions.

Les modalités

Développer une pêche « durable », c'est d'abord mettre un terme à certaines habitudes qui ne peuvent plus durer. C'est :
  • renoncer aux pratiques de pêche les plus destructrices (comme les filets dérivants ou le chalutage de fond)
  • réduire les capacités de pêche et repenser la politique de subventions aux pêcheurs
  • réduire l'utilisation d'énergie des bateaux, le recours aux produits chimiques et la production de déchets
  • renforcer les contrôles et les sanctions.
Dans le même temps, c'est opter pour des pratiques vertueuses :
  • appliquer le principe de précaution en toute occasion : une espèce qui semble menacée doit être protégée
  • protéger les habitats et les espèces sensibles, notamment en créant des réserves marines et en décrétant un moratoire sur la pêche du thon rouge de Méditerranée, des requins menacés et des espèces de grand fond
  • organiser la traçabilité du poisson depuis la zone de capture jusqu'au point de vente
  • opter pour une pêche socialement et économiquement équitable et responsable
  • responsabiliser les supermarchés et les consommateurs (notamment par un étiquetage complet en magasin).
Le meilleur moyen de soutenir le secteur de la pêche en Europe est de l'aider à se réorienter vers la pêche durable. Greenepace fait campagne pour faire passer ce message aux nieau français et européens, notamment grâce à une réforme de la PCP.

Les Labels

Le label Le MSC a pour objectif de promouvoir les pratiques de pêche durables à travers le monde. Le logo bleu du MSC permet aux consommateurs d'identifier les produits issus d'une pêche durable et bien gérée. Le MSC a travaillé en collaboration avec des experts scientifiques du monde entier pour développer les référentiels et méthodologies qui constituent les fondations de son programme de certification. En matière de certification des pêcheries, le MSC est le seul écolabel en accord avec les directives pour l’étiquetage écologique de la FAO, l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Ce label serait donc apte à nous aider de manière sûre à choisir des poissons issue d'une pêche respectueuse des écosystèmes.
Mais voilà que des avis discordants mettent le doute...
Le scientifique Daniel Pauly, directeur du Fisheries Centre de l'université de Colombie-Britannique (Canada), internationalement reconnu comme l'un des plus grands spécialistes des ressources marines, accompagné de cinq collègues parmi lesquels des membres de la prestigieuse Scripps Institution of Oceanography, a publié dans la revue Nature du 2 septembre un article polémique qui remet sévèrement en cause le fonctionnement du Marine Stewardship Council (MSC).
Selon les auteurs, l'écolabel "ne tient pas sa promesse", en apportant sa caution à des pêcheries industrielles destructrices de l'environnement, et devrait être "radicalement réformé". L'article est publié dans la rubrique "Opinion" de la revue et reflète donc uniquement une prise de position personnelle des auteurs. Leur renommée donne toutefois un écho certain à leurs affirmations. Ils citent le cas du colin d'Alaska, la plus grande pêcherie certifiée MSC au monde, dont le stock en mer de Béring a diminué de 64 % entre 2004 et 2009. Le stock de merlu du Pacifique, également certifié, a décru de 89 % depuis la fin des années 1980. Enfin ils estiment que "les incitations du marché ont détourné le MSC de ses buts originels, en encourageant la certification d'entreprises toujours plus grandes et intensives en capitaux".
Le MSC voit dans ces critiques "beaucoup d'idéologie". "Aucun stock surexploité n'est labellisé", affirme son directeur général, Rupert Howes. L'organisation ne conteste pas les faits avancés, mais les relativise. Selon elle, les fluctuations de population doivent, par exemple, être interprétées avec prudence. "Elles ne dépendent pas seulement de la pêche, mais de nombreux autres facteurs, en particulier climatiques, explique Nicolas Guichoux, directeur Europe du label. Ce qui compte, c'est d'adapter l'effort de pêche. Les entreprises labellisées ont l'obligation de suivre les préconisations des scientifiques."
                           
                                                                                                          Manuel.M et Alberto.S

       BIBLIOGRAPHIE:


Nom du site: Aqua Portail
Consulté le: 18/11/20
Nom du site: Vedura
Consulté le: 18/11/20

Nom du site: Greenpeace
Consulté le: 18/11/20

Nom du site: Wikipedia
Consulté le: 18/11/20

Nom du site: Agriculture durable
Consulté le: 18/11/20

Nom du site: 100% naturel
Consulté le: 18/11/20

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