Action humaine

1.Causes de la dégradation de la biodiversité
a. OGM
Un organisme génétiquement modifié ou OGM est un animal, une plante ou un microorganisme dans lequel l’homme a introduit un ou plusieurs gènes étrangers spécifiques pour l’acquisition de nouveaux caractères.

L’introduction des OGM est une grande menace pour la biodiversité. En effet même si la science permet l'obtention rapide de nouvelles variétés, la coexistence de ces OGM avec les autres organismes entraînera inévitablement la pollution ou la contamination génétique. Progressivement, on assistera à la disparition de certaines espèces utiles. Par exemple, le coton Bt tue non seulement les insectes ciblés par le génie génétique, mais peuvent aussi tuer d’autres insectes utiles.


b. Introduction d’une nouvelle espèce dans un milieu

La Caulerpa taxifolia est une algue d'origine tropicale présente naturellement dans le sud de l'Australie, en Amérique centrale et sur les côtes africaines. Une souche a été introduite accidentellement en Méditerranée où elle est devenue une espèce invasive. Elle est connue sous le nom d'« algue tueuse », en raison de sa toxicité pour la faune, de son impact négatif sur la biodiversité et de sa vitesse de développement inquiétante.
Par son aspect fortement envahissant, la Caulerpa taxifolia risque d'éliminer les autres espèces de la flore marine. La disparition de la flore entraîne également le déplacement de la faune vers des zones non contaminées.
La Caulerpa taxifolia, notamment à cause de la présence de plusieurs substances destinées à la protéger des herbivores, est considérée comme très toxique.

-->  Probabilité de colonisation (%)

Simulation de l'évolution de C. taxifolia dans la baie de Port-Man.

Prenons un autre exemple : Au XIXe siècle, on pouvait trouver en France, plus de 2 000 variétés de pommiers. Au début des années 1970, l'importation des variétés étrangères (nord-américaine) et le caractère intensif de l'arboriculture ont réduit le nombre de variétés de pommiers à une dizaine. La diversité génétique des pommiers a donc diminué, ce qui rend ceux-ci plus vulnérables aux attaques des parasites et aux maladies. Les mêmes observations ont été faites pour le blé et le maïs.

c. Déforestation massive dans les pays en voie de développemen
t
Les forêts couvrent près de 4 milliards d’hectares de la superficie émergée de la planète, mais les deux tiers sont
Concentrés dans 10 pays seulement ; l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, l’Indonésie, la Russie, le Pérou, et pour finir la république du Congo.
     D’après les informations du World Ressource Institute, le secteur boise aurait perdu la moitie de sa superficie en 1 siècle, cette déforestation s’est concentrée sur les pays en voie de développement contrairement aux pays développés dans lesquels le couvert forestier a augmenté ces dernières années.
Les raisons du déboisement sont diverses ; utilisation du bois énergie, défrichement pour l’agriculture l’Afrique et l’inde sont deux régions du globe qui combinent a la fois une très forte croissance démographique.

d. Autres causes

•   La surexploitation des forêts et des savanes, ce qui entraîne la déforestation et la désertification,

•   La surexploitation des cours d’eau, lacs et lagunes dans le domaine de la pêche,

•   Les feux de brousse,

•   L’urbanisation (routes, bâtiment, barrages hydroélectrique etc.) sans précaution pour conserver la biodiversité,
•   Les catastrophes naturelles,

•   Les conflits armés,

•   Les changements climatiques,

•   La sécheresse, etc.

2. Conséquences

a. Aujourd’hui  Disparition de certaines espèces





La planète est en train de vivre sa sixième crise d'extinction des espèces vivantes - la cinquième ayant causé la fin des dinosaures. En effet, on estime que pas moins de 150 types d’organismes uniques s’éteignent chaque jour. Est-ce donc si grave ? Après tout, l’extinction est un processus naturel. Environ 99% de toutes les espèces qui ont existé sur Terre sont aujourd’hui éteintes. La communauté scientifique considère que les espèces naturelles disparaissent à un rythme de mille à dix mille fois plus élevé qu'avant l'apparition de l'homme.

Dans nos océans, 26 000 baleines y subsistent. Le braconnage et la reproduction lente de la baleine (un baleineau/an) ne permettent pas de rattraper le déficit causé par la surpêche ; cet animal est donc en voie de disparition.

L’érosion de la biodiversité est due principalement à la surpêche. Mais aussi aux pollutions, à la destruction des habitats causée par le chalutage de grand fond et au réchauffement climatique.
En dépit d'une augmentation importante dans l'effort global de pêche, les prises ont diminué, toutes espèces confondues.


 Quelques endroits d’espèces menacées :






  Conséquences de la déforestation massive :
La destruction des forêts tropicales s'est accélérée dans la deuxième moitié du XXe siècle. Une superficie égale a celle de la France a disparu en cinquante ans (2 millions de kilomètres carrés) et entre quatorze et dix-sept millions d’hectares en 15 ans par rapport aux 12 millions en 1950. Cette destruction entraîne une modification du climat et met en danger les humains et les plus d’un milliard d’espèces qui dépendent des ressources de la forêt (50 % des espèces animales pourraient disparaître). La culture des arbres et la transformation du bois occupent soixante millions de personnes dans le monde. N’oublions pas: 25% ou 33 millions de kilomètres carrés de la surface terrestre  sont recouverts de forêts!

Mais ce défrichement intensif des forêts entraîne la perte de 2 à 5% de la diversité des espèces tous les dix ans.



b. Demain
Une perte de diversité biologique entraînerait inévitablement une réduction des possibilités de développement pour les générations futures.

On a remarqué que les zones marines soumises à la surpêche ont moins de mal à se reconstituer lorsque leur biodiversité est forte que lorsque la biodiversité est faible. On redoute un épuisement total des stocks de toutes les espèces pêchées (poissons et invertébrés) vers 2050 dans les zones a faible biodiversité.

3. Comment les éviter

a. Déjà réalisées  Réintroduction d’une espèce
Une opération de réintroduction consiste à introduire une espèce végétale ou animale dans une région où elle était indigène avant son extermination par l'homme ou par une catastrophe naturelle. La réintroduction s'est révélée un instrument particulièrement efficace pour la restauration d'espèces dans leur habitat d'origine, à condition que les causes de leur disparition (persécution, prélèvements excessifs, ou détérioration du biotope) aient été enrayées.

Il ne sera procédé à la réintroduction d'une espèce que si les causes originelles de son extinction ont été enrayées.

La réintroduction n'est envisageable que si les exigences de l'espèce en matière d'habitat sont satisfaites. On évitera notamment de réintroduire une espèce dont l'extinction est due à une modification de l'habitat si la situation est demeurée inchangée, ou une espèce dont l'habitat s'est nettement détérioré depuis sa disparition locale.

Une opération de réintroduction n'aura lieu que si des mesures appropriées ont été prises et si l'habitat a recouvré son état d'origine.

 Le programme de base applicable à la réintroduction d'espèces doit comporter :

• Une étude de faisabilité

• Une phase préparatoire

• Une phase d'introduction

• Une phase de suivi.

   Parcs naturels

1961 : Les parcs nationaux sont créés en France. Aujourd’hui  il y en a sept. Ce sont des surfaces très contrôlées, généralement non exploitées par l'homme, présentant des espèces végétales et animales très diversifiées.
1969 :  Les parcs naturels régionaux sont créés. Il y en a 34. ce  sont des territoires habités, donc fragiles. Les habitants doivent respecter l'environnement, mais il n'y a ni interdictions ni lois spécifiques.

Carte des parcs régionaux : 




  Réglementation :
La réglementation relève soit de l'Etat soit des communes.
Les Parcs formulent en accord avec les collectivités des propositions (réserves naturelles, sites classés, plans de circulations...)
Bien que la charte soit soumise à une enquête publique auprès des communes qui constituent le territoire du parc, elle leur impose certaines contraintes.
Par exemple pour tout projet d’urbanisme, le parc doit être consulté. Il peut y avoir des contraintes au niveau agricole
Exemple de la charte du parc naturel de l’Avesnois.

  Les contraintes des habitants:
Pour faire respecter sa Charte, l'action d'un Parc naturel régional relève en effet prioritairement de l'information, de l'animation et de la sensibilisation à la richesse patrimoniale de son territoire des personnes y vivant, y travaillant, s'y implantant.

 Les banques de graines :
En 1998, il a été créé une banque  de graines près de Londres qui collecte et conserve 25000 espèces menacées.


b. Propositions
Les domaines concernés par les mesures de la protection de la biodiversité sont divers : urbanisme, infrastructures linéaires, agriculture, mer, tourisme, patrimoine naturel, outre-mer…

                                                                                         Manuel.M et Alberto.S
  BIBLIOGRAPHIE:


Nom du site:La biodiversité c’est ma nature
Consulté le:16/11/2012
Disponible sur http://www.labiodiversitecestmanature.org/biodiversite.php
Photo: Les espèces menacées
Consulté le:16/11/2012
Disponible sur http://www.lescontinesdeline.com/ecologie-c-56_57_413.html

Photo: Parcs régionaux Frances
Consulté le:16/11/2012
Disponible sur http://www.france-tourisme-hebergements.com/parcs/index.html

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